SAISON 2
Versatilités
[ Things to look forward / Thank u Sarah]
The long way to adulthood
Démystifications
about me
sollicitudes
- SUN AT MIDNIGHT
- FAT PRIMATE
- Love u all
- Hairs in my sandwich
- Je vois tout
- The Australian pics
- Dyonisios
- Nicole
- The broomhill tavern
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...et il y a cette toute petite scène dans "Before sunset".
Assis dans un bar face à Julie Delpy enfin retrouvée, Ethan Hawke évoque sa jeunesse, la musique et les séances de répétition avec son groupe. Et explique comment, convaincus de ne pouvoir conquérir le monde, ils renoncèrent à leur collaboration... Avant d'ajouter, le regard presque pas triste : ""Quand j'y repense, je ne me suis jamais autant amusé qu'à cette période".
Une scène banale au début du film mais dont, 3 ans après, je me souviens plus que toute autre.
...et il y a ce nouveau projet, qui finira par bientôt arriver.
Loin d'être un projet novateur ou une révolution numérique majeure, il s'agira simplement d'un blog à 4 mains inspiré de ce que beaucoup font déjà sur internet. A la différence qu'il sera fait par nous et avec l'ambition secrète de faire au moins aussi bien que des personnes dont nous apprécions le travail.
Quelques obstacles techniques se dressent sur notre chemin et, deux ans après, il est difficile de ré-amorcer la machine à penser. Les premières idées viennent laborieusement, presque sans plaisir et des emplois du temps chargés n'aident en rien notre progression. Mais
nous allons de l'avant. Et cela devrait voir le jour entre maintenant et la fin de l'année.
Une chose est sûre : Comme potentiellement annoncé, ça ne ressemblera en rien au présent site.
Plus de deux ans après, il reste quelque chose auquel je reste très attaché, un instantané de ma vie à une période donnée, avec ses angoisses et ses maladresses. Un portrait plus fidèle qu'une photographie. Cependant, il me semble à présent acquis que quoi que je fasse à l'avenir, je ne produirai plus rien d'aussi personnel.
Cela dit on ne peut présumer de rien et tout ce que je peux faire, en guise de futur rendez-vous, c'est vous citer le titre d'une des belles nouvelles de Jean-Claude Dunyach :
19.7.06
END OF THE BLOGAvant que l'aventure continue, retrouvez des bouts de Jean-Mi ici (lien à venir)
10.6.06
BECOMING
Pour l'occasion, on me pardonnera l'emploi de la troisième personne
Je tourne les pages de l'album et il est toujours là, me défiant du haut de ses cinq ans. Il pourrait continuer à jouer aux legos, il pourrait demander à quelqu'un de lui dessiner un mouton, ça ne lui coûterait rien. Mais les enfants n'ont pas cette clémence. A nouveau il dirige ses yeux vers moi et, intrigué, pose la question: " Qu'as tu fait de moi ? "
La vie de Jean-Michel n'est pas plus extraordinaire que d'autres. Et comme les autres, elle se résume horriblement vite. Deux lignes, trois tout au plus si l'on se passe des détails: C'est l'histoire d'un enfant qui a plutôt pas mal voyagé, d'un adolescent larvaire qui s'abrutissait devant la télé, d'un étudiant qui a essayé de se prendre en main.
Est ce tout? Il pourrait ajouter qu'il tire une étrange fierté à être né le même jour que Donald Duck, se fiche que ce soit aussi le cas de Johnny Dep , a souvent cru être amoureux et, probablement, a été aimé, ce qui est beaucoup pour un homme encore jeune.
Un jour, enfant, Jean-Michel regardait tranquillement le plafond de sa chambre. Deux adultes entrèrent dans la pièce et, pour la première fois, lui firent entendre un récit qui commençait par "Il était une fois...". Il ne devait jamais s'en remettre. Sans le savoir et par ce simple acte, ses parents venaient de créer un futur monstre, un mutant asocial, dingue de Bandes Dessinées et fou de Carl Barks, capable de rester 12 heures d'affilé couché sur son lit à lire des livres, de passer des nuits entières devant la télé et de regarder 24 épisodes de n'importe quelle série en moins de 26 heures. L'ironie veut qu'alors qu'ils ne se le pardonnent toujours pas, il considère son goût pour les histoires comme leur principal legs.
La longue période léthargique de Jean-Michel se décrit aisément: "Trop simple pour avoir des ennuis, trop lent pour plaisanter, trop vide pour se faire des amis, trop paresseux pour aimer". L'année de ses 21 ans, à huit mois d' intervalle, deux poches poussiéreux se frayèrent un chemin jusqu'à lui: "Je ne veux jamais l'oublier" de Déon et "Terminus les étoiles" d'Alfred Bester. Un livre entre les mains, Jean-Michel croyait avoir tout ressenti: ce fut un électrochoc! Il n'avait encore trouvé ni son Olivia, ni son Vorga, mais, désormais, les aventures de Patrice Belmont et de Gulliver Foyle étaient à jamais gravé dans son imaginaire. Du jour au lendemain, il décida que ça avait trop duré, qu'il fallait que ça change, qu'il devait bouger et reprendre un tant soit peu sa vie en main. Louables intentions...
Six mois plus tard, il était au fond du trou.
Assis sur un banc, une cigarette à la main, il se disait que la lumière était décidément bien loin, quand un chat sauvage vint lui dire de continuer, qu'il ne fallait pas s' inquiéter et que tout irait mieux. Ca a pris du temps, ça a souvent fait mal, mais effectivement, tout est allé mieux.
Quand il regarde en arrière, Jean-Michel décide qu'il a eu trois grands luxes à sa disposition: beaucoup de temps libre pour mûrir, des amis pour qui il ferait n'importe quoi et, loués soient ses parents, de beaux voyages à vivre.
De ses six mois en Angleterre, il garde le souvenir d'un tourbillon de vie, d'une période douillette et heureuse où il était entouré, où tous les problèmes se résolvaient d'eux mêmes et où il ne pouvait pas se sentir mal plus de deux jours. Suède, Etats-Unis, Australie, Italie, Argentine... En quatre ans, Jean-Michel a réussi à démultiplier les amis, les points de chutes et espère bien un jour pouvoir en faire profiter quelqu'un. En attendant, il vit au jour le jour, ce qui veut dire qu'il dort peu, mange distraitement et boit beaucoup.
Les critiques sur l'immaturité d'un tel mode de vie le laissent de glace. Les gens ne savent pas de quoi ils parlent. Tout ça correspond à un besoin bien plus profond. D'ailleurs, qu'est ce que cette conspiration de la maturité masculine? Où qu'il se tourne, les livres, les films, essaient de lui faire croire que l'évolution d'Adam Sandler dans "Big Dady" est l' exemple à suivre, qu'un homme ne devient adulte qu'à deux moments: quand il accepte de s'installer avec sa copine et quand il se décide enfin à lui faire un enfant. Comme si tout se passait d'un coup de baguette magique, en une soirée, du jour au lendemain. (Bien qu'avec une rare classe, même Dupuy et Berberian ont fait le coup! )
Tout ça lui semble d' une stupidité absolue. Il faut du temps, du vécu et des raisons de changer. Et, désolé mesdemoiselles, mais certaines étapes peuvent être bien plus marquantes dans la maturation d' une personne.
Parfois en soirée, Jean-Michel succombe au charme d'un visage, d'une voix, d'un sourire qui, pour certains, lui trotteront encore dans la tête longtemps après. Assez souvent, il n'est pas sur ses gardes, est pris par surprise et, le temps de retrouver tous ses réflexes, loupe l'occasion. Par instinct, calcul ou expérience, les femmes semblent, elles, toujours prêtes.
En courtiser une, ça ressemble assez souvent à rouler sur une autoroute sur laquelle on aurait placé des stops, des dos d'ânes et où les rond points se prendraient à l'envers. Pour Jean-Michel, les règles sont obscures, compliquées, parfois carrément incroyables et il ne joue pas toujours le jeu. Il y a du mépris dans cette attitude, il ne s'en cache pas.
Les mauvaises langues aiment à dire que Jean-Michel est un blasé, un sans coeur, que pour lui le monde ne se divise qu'en trois catégories: les "trucs cools" , les "trucs nuls" et, plus nombreux que les deux autres réunis, les "trucs qui l'indifférent". Circonspect, il avoue ne pas trop savoir quoi répondre à ce genre de critiques. Peut être que l'on a la réputation que l'on mérite ou peut être que, tout simplement, je suis de mon époque et de mon temps.
L'exercice du dernier post est difficile. On a envie de tout dire, de laisser un message qui nous résumerait, une quintessence de ce que nous sommes. J'aimerais parler plus de mes amis, de mes frères, de mes parents et de ma vision de certaines choses. Mais il faut se rendre à l'évidence, je n'aurai pas la place.
Quand il a fallu choisir un nom pour ce blog, j'ai tout de suite su que je voulais évoquer l'idée de mon long réveil, et celle du chemin que j'ai pris par la suite: "walking" + "awakenning" ont donné "mywalkening". Ni plus ni moins.
Un blog, c'est sympa, c'est moins cher qu'un psy et ça permet d'évacuer certaines choses. Cependant, il est peu probable que ce soient les seules raisons qui m'aient conduit à en ouvrir un. J'ai mon idée sur la question.
Il serait faux de dire que je suis content de tout ce que j'ai écrit, certaines de mes opinions ont changé, tandis que d'autres, que j'avais nuancées, se sont affirmées. La bonne vieille règle de Théodore Sturgeon est aussi là pour nous rappeler que "90% of anything is crap". J'ai tout laissé en l'état. Tant par honnêteté que pour me prouver que j'avais évolué.
Si j'ai voulu faire passer un message c'est que je préfère les réalisateurs aux acteurs, les scénaristes aux réalisateurs, les compositeurs aux interprètes. Ce sont eux qui créent. C'est que toute information est bonne à prendre, que tous les supports de culture sont dignes d'intérêt, que la créativité se trouve partout. Je me souviens trop des gens qui me regardaient bizarrement parce que je lisais des livres sans images. Je me souviens trop de ceux qui se croyaient meilleurs que moi parce que je lisais et lis parfois encore "Picsou Magazine". Sérieusement: Allez vous faire foutre!
Si vous n'avez pas lu une histoire de Don Rosa, vous n'avez rien lu...
Toute ma vie on m'a cassé les pieds parce que je ne faisais pas les bonnes choses, ne lisais pas les bons ouvrages, ne connaissais pas les bonnes dates. Je crois que la culture se résume en terme d'informations: Si vous connaissez la date de la mort d'Henry IV et le nom du finaliste de la star' Ac et que je ne connais que la première alors vous savez une chose de plus que moi, point. L'inverse est vrai . Mais je reconnais aussi que parfois la singularité a ses limites. Et lors de mes conversations, je me retrouve par instants face aux miennes, voit un imbécile proférer des idées complètement fausses mais ne peux les contrer par manque de données, de savoir ou de banale culture générale. Alors depuis quelques temps, je rentre chez moi, ouvre mon encyclopédie et je bosse.
Quand une série que j'adorais devient nulle, je peste seul devant ma télé. J'insulte les scénaristes, le producteur, les acteurs. Pourquoi acceptent ils de laisser le concept se dénaturer? Pourquoi ne pas arrêter tant que c' était bien?
Aujourd'hui je sais.
J'espère juste ne pas le faire trop tard, que les gens oublieront mes périodes de pages blanches et de vide créatif sur la fin. J'ai moins de temps, moins de facilités à écrire, moins d'envie. Et d'autres désirs. Il y a cette voix dans ma tête qui hurle que 7 planches dessinées en 2 ans, c'est loin d'être assez, que ces deux idées de nouvelles méritent d'être développées, et surtout, cette croyance angoissante que si je ne m'y mets pas maintenant, si je ne me trouve pas une discipline, demain il sera trop tard.
Qu'on ne s'inquiète pas trop, je reviendrai au blog. C'est une forme d'expression qui me convient trop bien. Dans un mois un lien apparaîtra sur cette page. Il mènera à une page encore non construite. Il me faudra 6 mois, un ou deux ans, je ne sais pas. Il faudra que je vive d'autres expériences, retrouve le plaisir d'écrire, décide du genre de choses que je ferai. Ca sera très différent ou exactement pareil et peut être que ça ne se fera pas du tout. Qui vivra verra...
A l'aube de son quart de siècle, Jean-Michel, voit la vie telle qu'il l'a connue sur le point d'être chamboulée. Pour marquer l'occasion, il s'est fendu d'une étourderie, d'une dernière bêtise à 1300 euros que ni lui ni ses parents ne sont prêts d'oublier. Il fallait bien leur laisser le souvenir d'un grand enfant.
Cela sent la fin. Les fées qui l'ont soutenu jusqu'à présent commencent à s'essouffler et il va lui falloir se jeter dans la mêlée.
Parallèlement, des femmes de son passé refont surface, d'anciens amis du lycée le rappellent, et de nouvelles opportunités s'offrent à lui. Tout ça signifie quelque chose, il en est sûr, mais quoi?
La vérité, c'est qu' on ne peut savoir ce qu'il y a derrière la porte avant de l'avoir ouverte. Jean-Michel a la main sur la poignée. Seulement, pour la première fois depuis longtemps, il la tient fermement.
- Non, à mon âge, c' est délicieux. Plus tard, je ne dis pas..."
Regarde petit garçon, regarde bien. Je m'appelle Jean-michel, j'ai 25 ans... et je n' ai pas peur.
8.6.06
J -1Jean la regarda. Il l'aimait bien. Ils s'étaient amusés ensemble et ils ne l'oublieraient ni l'un ni l'autre, mais on ne gardait pas Nelly et d'ailleurs il n'avait envie de garder personne. Nul ne saurait à quel point il avait été libéré ce matin même du 31 décembre. Encore quelques jours et il secouerait l'odeur de la prison.
- A quoi penses tu? demanda Nelly.
- Que tu feras une belle carrière au théatre et au cinéma. J'aurai un petit pincement au coeur chaque fois que je verrai ton nom en grosses lettres.
Ils étaent assis devant le feu, la bouteille de champagne entre eux.
- Tu te souviens demanda t'elle?
- Oui. J'y ai souvent pensé. Et à l'arrivée de Claude ensuite.
- Tu l'as oubliée?
- Je n'oublie rien
- Jules-qui, tu as appris beaucoup de choses. Maintenant, il faut en profiter.
- C'est bien mon intention.
Elle sourit tristement et commença de se déshabiller.
- Quand pars-tu?
- Dès que je pourrai.
- Tu iras loin?
- Aussi loin que possible.
- La Terre de Feu?
- Peut être.
Elle lui prit le visage dans les mains et le rapprocha pour lui baiser les lèvres.
- C'est fou ce que je t'aime, dit-elle. Veux tu que je quitte le théatre pour toi?
- Dans six mois tu me le reprocherais aigrement.
- Juste! Juste, mon bonhomme. Jamais je n'aurai un autre amant comme toi.
Ses yeux s'emplissaient de larmes. Jean savait qu'il n'aurait plus une femme comme elle, mais l'avoir connue était une chance infinie. La gaiété l'envahit:
- Nous n'allons pas nous attendrir n'est ce pas?
- Oh! non.
- Nous sommes des conquérants.
- Oui, des conquérants.
- Et nous leur montrerons que nous sommes meilleurs qu'eux et moins bêtes.
- Et moins bêtes.
Ils s'allongèrent côte à côte sur le tapis, les pieds vers le feu, se tenant par la main.
Il tourna sa tête vers le fin profil de Nelly, son joli nez, sa bouche rouge dans le visage pâle. Elle ne bougeait pas et sa poitrine nue se soulevait à peine. On eût dit un jeune garçon.
- J'ose à peine solliciter une promesse cher Jules-qui.
- Dis.
- Tu me trouveras ridicule.
- Sûrement pas.
- Voilà, je suis une fille de très petits-bourgeois dont j'ai encore les réflexes... eh bien ça m'attristerait terriblement si j'apprenais que tu deviens une fripouille comme ton ami Palfy.
- Je n'ai pas son talent. la preuve: Il digère en Suisse et il a épousé ma mère qui au début feignait de na pas se rappeller son nom, tandis que moi j'ai séjourné en tôle. Logiquement je devrais le prendre pour exemple , mais toujours un rien m'a arrêté.
- Oui je sais.
Elle parut rassurée et lui serra la main.
- J'ai confiance en toi ajouta -t-elle.
- C'est la seule chose que tu pouvais me dire et je ne l'oublierai pas. Il y a eu toi et le commandant , ce qui est bizarre, parce que vous n'avez pas la même nature... Comme nous sommes sérieux!
- Une fois de temps à autre c'est bon.
- Pas trop souvent
- Oh non, pas trop souvent , dit Nelly. La vie serait intolérable.
- J'ai appris ça aussi.
- Tu n'es pas malheureux?
- Pas du tout depuis que tu as confiance en moi. Je crois que personne ne m'avait dit ça et je me sens... comment expliquer?... oui exalté, comme si j'oubliais ces quatre années perdues. Il me semble que je ne suis enfin plus un petit garçon.
- Ce n'est pas trop trise de vieillir?
by Michel Deon
30.5.06
29.5.06
RANDO DANETTE
Des ampoules sanguinolentes, des moustiques, trois infections bactériennes en cours sur votre jambe gauche, un pied 30% plus large que l'autre, une démarche de pirate à la jambe de bois et une condition physique digne d'un réfugié cambodgien après une grève de la faim.
Ca n'a pas loupé...
Mais aussi... des villages italiens, un émule de Tom Sawyer, des bretelles tyroliennes, des maisons hantés, des stratégies anti-sanglier, une gourde à papi pleine de rouge, des chansons, des paysages et des petits morceaux de paradis terrestres...
24.5.06
WELCOME TO THUNDERDROME
Panoramique du Mercantour: pugnace Jm vs turbo Louise, la revanche.
Avec Clem à l'organistaion, rendez vous lundi pour un décompte des coups de soleil, des jambes cassés, des entrées par effraction et des amis amputés...
Two men enter, one leaves...
17.5.06
EDIT
Et pourtant elle arrive...
Connaissant la bête, on va encore augmenter la consommation de bières(lien)
Mywalkening2006 by rorschach
16.5.06
LE STYX COULE A L'ENVERS...
- Salut Marina, ça va?
- Euh... moi c'est Irene
- Ah... Attends j'écarte les yeux. C'est parce que je méditais tu sais. Je fais ça souvent ces temps-ci. L'autre fois, j'ai même loupé un arrêt de tram tellement j'étais concentré.
- Ca va? Ta tête est différente...
- Oui, oui, t'as remarqué mon teint frais? Je pète la forme! Depuis que je dors 4h30 par nuit, ma vie elle est trop bien.
- ...
- T'imagines? En dormant 3h30 de moins que d'habitude, je gagne un jour de vie tous les 7 jours. Si je vis encore 50 ans, j'aurais gagné 7 ans. Incroyable pas vrai?
- euh... Tu veux un café?
- pfff Pas besoin de cette drogue pour chochottes en manque de sommeil. Je vais prendre un thé.
- Ok. Combien de ...
- 3 sachets merci.
- Jean-Michel, j'aimerais que tu t'assoies.
- Qu'est ce qu'il y a?
- Tu sais, j'ai bien réfléchi... Ecoute, mon loyer est vraiment trop cher et comme je trouve pas de boulot, je crois que je vais rentrer en Italie.
- ...
- On a tout essayé, le CROUS ne veut pas de moi et je veux pas prendre une chambre chez des gens...
- Attends! On a pas tout envisagé... euh... regarde! On a qu'à monter une association. On fait un pool de gars qui veulent draguer des nordiques: Ils lâchent tous 30 euros pour que tu paies ton loyer et nous, en échange, on les incruste aux soirées magiques du week-end...
- Jm...
- Ou alors tu couches avec mon pote kiné pour qu'il t'entretienne. Il a plein de thunes.
- Stop that!
- ....
- Ca va?
- ...
- Tu sais que j'aimerais bien rester...
(Mes suédoises frigides?)
- Je sais que je vais te manquer...
(Mes allemandes moches et sympa?)
- On est supers potes maintenant et tu vas me manquer aussi.
(Mes espagnols, mes bières gratuites?)
- On se revoit en Juillet de toutes façons.
(Mon moyen de racketer des clopes à Vincent?)
- Fais pas cette tête...
(Mon bout de chou italien? Mon bou de chou italien?)
- Oh jm! Don't cry...
- ...
(il se recroqueville en position foetale et sanglotte doucement)
- Say something...
(Lentement, venu du plus profond de son être, un cri de rage animale remonte le long de sa gorge)
- arghhhhhhhhhhhhhhhh
- euh... you ok?
(Petit à petit il se relève. Les poids du monde est sur ses épaules mais il finit par se redresser complétement. Il a l'air soudainement grandi, décidé à vaincre l'adversité. Dans le fond démarre la musique de Rocky III: Eye of Tiger)
- Non
- quoi?
- Non, non,non!
- ...
- Regarde la détermination dans mes yeux. Ca n'arrivera pas. Pas comme ça. Je vais trouver un truc, donne moi 24 heures...
Aujourd'hui 9h10, CROUS
(Allez, je peux le faire! Je suis Xavier dans les poupées russes, je suis Coquelin à la première de Cyrano de Bergerac, je suis un bittérois qui négocie des verres gratos...)
- Bonjour.
- Bonjour mademoiselle, snif...
- euh... vous allez bien?
- Pas trop, c'est pour ça que je viens vous voir...
- Qu'y a t'il?
- Voyez vous mademoiselle, je me suis disputé avec mes parents cette nuit et ils m'ont mis à la porte. Je suis vraiment dans le pétrin...
Et Jean-Michel qui ne s'était pas battu quand ses parents lui avaient refusé un chien, qui avait laissé sa mère faire don de sa collection de "Journal de Mickey", qui avait renoncé à réussir sa vie, Jean-Michel se battit pour les suédoises...
...et gagna!
éphéméries
-Le sabre! (thx to fat primate)
-Et une batcave, une...
-Pompé sur Flo car trop énorme
-Ben on a bien bu...
-Enorme! (thx to Pierre)
-Et le mode d'emploi
-euh?
-God is love
-trouvez charly
-Ca te perdra
-Creating Nessie
-Pardon?
-Post Secrets (In Je vois tout)
entrevisions
-T'as une sale gueule
-J'ai pas dormi
-C'est bizarre pour un sénégalais d'avoir peur du noir
A la BU
-Jean-Paul Sartre a dit que l'enfer, c'était d'être enfermé pour l'éternité avec ses amis.
-Voyons Holly, tous ses potes étaient français!
-Je suis assez confiant.
-Qu'est-ce qui va se passer ?
-A 7 heures demain matin, mon disque d'arrêt va prendre le relais et toute activité physique ou mentale cessera.
-Et... ?
- Peut-être que je trouverai un job de DJ !
Rimmer, Lister, Cat et Kryten in Red Dwarf
-S'il est intelligent, il va s'arrêter
-Et s'il est con?
-Il va s'arrêter... c'est bientôt l'heure de l'émission de TF1
-Allo
-Allo Jean-Michel. C'est Ben. T'as eu mon message?
-Non, j'ai pas de répondeur. Pourquoi?
-Ben en fait, tu sais ton cv en anglais que tu m'avais passé....
-Oui.
-Ben je l'ai modifié pour faire le mien mais je l'ai envoyé en laissant ton numéro de téléphone.
-Bravo!
by Barnoux la légende
"N'ayez pas peur. Leur tribu est balkanisée.
-Quoi?
-Ils se détestent tous...
Une tête d'ampoule in Malcolm in the Middle
Selon une autre théorie, la chose se serait en fait déjà produite.
In Le Guide Galactique II
byDouglas Adams
"Quelque chose d'énorme se prépare.
-Oui ça fout la trouille
-"Desdo abajo, te devora."
-Ca te mange en commencant par les fesses
by Andrew
"Est ce que je vais toucher l'assurance?
-Désolé madame. L'enquête vient de conclure au suicide.
-Vous voulez dire que mon mari s'est fait tabasser puis s'est fracturé le crâne avec un marteau et enfin a eu la force de se traîner jusqu'à la voie férée pour se faire écraser par un train?
-...
in MalcolmX by Spike Lee
"Hey! Qui a foutu un cure-dents dans la boîte de coton-tiges, j'ai trop mal à l'oreille!"
by Myself
"Jesus peut purifier ton âme.
-Moi j'y comprends rien à vos trucs de lessive. C'est quelle marque Jésus?"
by Ronan
"C'est qui celle-là?
-C'est Candy leur entraineuse
-Elle a l'air tout sucre.
in Totaly Spies
"Bon, je connais une blague mais elle marche plus depuis le Tsunami
-Balance!
-C'est quoi le comble de l'avarice?
-...
-C'est d'aller passer des vacances en Thaïlande avec ses propres enfants.
Didier Super
"Today I got a bonus for selling stuff to a customer who probably can't pay.
-Does your soda taste any less delicious?
-No.
-Congratulations, you're a sociopath
-It feels kinda good.
in Dilbert by Scott Adams
"Tiens c'est ma carte, il y a l'adresse pour envoyer du courrier sur un ordinateur.
-L'e-mail
-Ah! t'es au courant...
in Le mariage des moussons by Mira Nair
"Ah ça a pas l'air d'être un film pour filles!
-Tu sais, c'est pas parce qu'elle a un sabre qu'elle n'est pas trentenaire et qu'elle cherche pas un mec pour se caser"
"Parfois je me fais du souçi pour toi...
-Souvent?
-Non pas souvent
-Tu veux dire rarement?
-Oui... rarement"
by "Schultz"
"A quoi penses-tu? demanda t'elle
-Au geste que je vais faire pour te prendre et te coucher sur ce lit.
-Comment es tu si sûr de mon consentement?
-Je n'en suis pas sûr, ce n'est pas la même chose, je n'y ai pas pensé. Pourquoi ne consentirais tu pas?
-Et si j'ai un amant?
-Ou bien tu l'as déjà trompé avec moi ou bien tu ne le tromperas pas puisque je t'ai connue avant lui.
-Raisonement facile. On dirait d'ailleurs un raisonement féminin.
-Tu ne te trompes pas, c'est une femme qui m'a appris ça.
-Il y a beaucoup de femmes ans ta vie Patrice?
-Il y en a eu une et quelques autres.
-Une et quelques autres.. j'aime assez cette expression. Y en aura t'il deux et quelques autres?
-Probablement. Je le crois et je l'espère
-Ah! Tu espères aimer?
-Je n'espère que cela
-Quel enfant tu fais
-Un enfant qui embrasse bien."
"Si tu dis que tu arrêtes, je veux bien te lâcher, ok? T'as envie que ça cesse rapidement hein?
-Toi aussi pas vrai? T'en as les larmes aux yeux. On voit que tu te forces.
-Je te préviens, je n'utilise que 60% de ma force. J'ai encore de la réserve
-Huh huh moi aussi. Moi je ne suis qu'à 50%
- En fait, je ne suis qu'à 40%
-Menteur! Moi je ne suis qu'à 30%
- Et moi qu'à 20..."
In Slam Dunk by Takehiko Inoue
"Je n'arrive plus à bouger Corto, je suis fichu [...] Récite moi la sourate "l'aube naissante" puis couvre moi le visage selon la tradition bédouine
- ... La sourate de l'aube naissante? Au nom d'Allah le miséricordieux...
1) Bienheureux El Oxford qui va commencer une nouvelle vie pleine de jolies femmes et de vin
2) Il ne faudra plus observer la loi.. ni les saintes écritures
-Ah Corto. Corto... Maudit farceur... une sourate aussi belle n'existe pas"
In les éthiopiques by Huggo Pratt
Vous avez du retard.
-Oui on a eu quelques problèmes. Il n'y a plus personne à embaucher.
-Il y a une quinzaines d'hommes robustes là bas.
-Ils sont noirs, je peux pas les engager.
-Ca vous embête d'engager des noirs?
-Non, mais si je les engage, les blancs vont partir.
-Ah! J'oubliais où j'étais
Montgomerry Cliff in Le fleuve sauvage by Elie Kazan
"Elle est nulle cette expression "je m'en bats l'oeuf".
- C'est pour être poli et pas utiliser l'autre
-Mais alors quand on dit "Qui vole un oeuf vole un boeuf" c'est super malpoli?
-Non c'est en rapport avec la corida
A la cafet
Mywalkening2004
by rorschach