rorschach needed at 10:39 AM

26.1.05

"Van Damme atteint un niveau de jeu inespéré. Avec une sensibilité désarmante, l'acteur porte le film plus habilement qu'il soulevait jadis ses haltères et compresse notre gorge à chaque fois qu'il sanglote avec moins d'effort qu'il n'en usait pour étouffer ses ennemis d'antan. (...) Une performance colossale, qui n'empêche malheureusement toujours pas les salles de railler aveuglément le bonhomme."

Mort de rire. Moi je veux y croire....

Mywalkening2005 by rorschach

rorschach needed at 1:42 PM

25.1.05

LE DEFAUT DE LA CUIRASSE

Enroulez soigneusement un ruban autour d'un bâton, ecrivez y un message puis déroulez le. Le ruban déroulé ne présente qu'une succession de lettre n'ayant aucun sens apparent pour qui n'est pas dans la confidence.... C'est ce qu'on appelle le bâton de Scytrale qui permettait aux généraiux spartiates de communiquer en secret sur les champs de bataille.

On peut aussi citer le chiffrement de César qui consistait à décaler toutes les lettres de l'alphabet de trois rangs, la fameuse écriture miroir de Leonard de Vinci ou la renomée machine Enigma employée par les allemands pendant la seconde guerre mondiale. (machine interceptée par les anglais et non par les américains si vous regardez des films de sous marins hollywoodiens).
Dernière représentante d'une certaine vision du secret et apothéose de compléxité, Enigma fut pourtant déchiffrée par Turing et son équipe précipitant le cours de la guerre. Pourquoi est ce que cela a pu être fait? Parce que fondamentalement, la machine Enigma n'était pas différente des systèmes cités précedemment dans le sens ou à partir du moment où l'on a une idée de la manière dont le document a pu être codé, il devient relativement facile de déchiffrer le message même si cela peut prendre du temps. (Pour les anglais, obtenir une machine Enigma revenait à penser à utiliser un bâton pour enrouler le message au temps des grecs. On essaie plusieurs bâtons, ça peut prendre du temps, mais on trouvera à coup sûr à un moment ou à un autre)

L'echec d'Enigma marque la fin d'une certaine conception de la cryptographie. Très rapidement, on se décida à mettre en application certains principes évoqués dès le 19èmùe siècle (et toujours inchangés à l'heure actuelle - chapeau!) par le Dr Auguste Kerckhoffs dans son traité "de la cryptologie militaire". L'idée forte de ses théories est que la sécurité d'un cryptosystème ne doit PAS résider dans le secret du système mais dans ce qu'il appellera la cléf:
Exemple: Si j'enferme une lettre dans un coffre fort, que je le cache dans Montpellier et vous dit: "Que contient cette lettre?" il s'agit d'obscurité (Approche Enigma). Si je vous donne mon coffre fort, que je vous en donne cent autres avec leurs spécifications et une équipe des meilleurs perceurs de coffres forts du monde et que malgré tout cela vous n'arrivez toujours pas à ouvrir mon coffre, alors on parle de sécurité. (approche moderne).
C'est la base même du fameux protocole à clé publique RSA.

En pratique comment faire? On utilise une fonction dite "fonction à sens unique". L'idée est que si je vous donne un x (message à coder), il est très facile de trouver le f(x) (message codé par la fonction) mais si je vous donne f(x), il doit vous être très difficile voire impossible de retrouver le x. Une assiette fournit un bon exemple: Il est facile de la faire tomber et de la casser (et tout le monde peut le faire) mais il est très compliqué de retrouver l'assiette originale à partir des débris (parlons franchement, c'est impossible à part pour un ou deux japonais dans le monde).
Mais ce n'est pas suffisant. Pour que la personne qui recoit le message puisse le decrypter, il faut qu'on ait utilisé une fonction à sens unique mais qui possède une brèche c'est à dire un y tel que connaissant f(x) et y, il devienne très simple de retrouver le x. Petit exemple: une montre. Si je la démonte et vous demande de la remonter, il est probable que vous n'y arriviez pas. Si je vous fournis en plus les plans de montage du constructeur, la tâche devient plus aisée. Ici c'est le plan de montage qui constitue la brèche.

Pour finir, disons qu'à l'heure actuelle, il n'existe qu'un seul protocole cryptographique que l'on peut qualifier de sûr à 100% (même avec un temps de calcul infini) mais que, pour certaines raisons, on ne appliquer au transfert d'information. La puissance de calcul des ordinateurs augmentant, à l'heure actulle un cryptosystème est dit sûr, s'il ne peut pas être cassé en moins d'un certain temps. (Sachant que si on veut que notre message reste sûr pour une période donnée -par exemple une heure pour passer ses ordres d'achat à la bourse- on se fiche qu'il soit "cassé" au bout d'une heure dix)

Voilà voilà. C'était Jean-Mi en plein trip "La crypto c'est trop de la balle".

Pour info, ci dessous les principes militaires de Kerckhoffs:

1° Le système doit être matériellement, sinon mathématiquement, indéchiffrable ;

2° Il faut qu?il n?exige pas le secret, et qu?il puisse sans inconvénient tomber entre les mains de l?ennemi ;

3° La clef doit pouvoir en être communiquée et retenue sans le secours de notes écrites, et être changée ou modifiée au gré des correspondants ;

4° Il faut qu?il soit applicable à la correspondance télégraphique ;

5° Il faut qu?il soit portatif, et que son maniement ou son fonctionnement n?exige pas le concours de plusieurs personnes ;

6° Enfin, il est nécessaire, vu les circonstances qui en commandent l?application, que le système soit d?un usage facile, ne demandant ni tension d?esprit, ni la connaissance d?une longue série de règles à observer.

ps: Plus de PC à la maison alors vous étonnez pas si vous avez pas trop de nouvelles

rorschach needed at 3:46 PM

23.1.05

Mais si les gars, c'est important la biodiversité! C'est qu'il y a du travail derrière!
Quand j'ai pas lavé mon appart depuis six mois, il ne faut que deux jours à mère nature pour créer de nouvelles espèces, mais sorti de ma chambre c'est vachement plus dur! Derrière chaque bestiole qui s'éclate sur votre pare-brise y a au moins 3,5 millions d'années de boulot. Rien que pour le temps passé à peaufiner, faut respecter. Même le cerveau du chasseur tueur d'ours a demandé des efforts. Respect je vous dis. Vraiment....
Je sais pas comment éviter le post militant à deux balles mais bon... passé un stade c'est plus de l'écologie mais de la non-connerie.
Le pire dans tout ça? Même en faisant exprès, on a pas étés foutus de blaster ces cons de moustiques....

rorschach needed at 1:44 PM

12.1.05

Dans le monde du soutien scolaire, il y a un truc qui s'appelle le cap du second semestre. Posez une annonce en septembre, attendez devant votre téléphone jusqu'en Janvier histoire que tous les premiers conseils de classe soient passés, puis voyez celui-ci sonner nuit et jour. Voilà, il ne vous reste plus qu'à choisir les lycéennes mineures.
Il arrive cependant qu'un coup de fil inattendu vous surprenne au saut du lit et vous fasse cesser de sourire. Parce que quand c'est le monde de l'international qui vous appelle à la rescousse, c'est que les choses sérieuses ont déjà commencé.

Erasmus, tout le monde le sait, c'est trop la mort. Le gars moyen s'emmerde, le sociable ne se fait pas d'amis, l'alcoolique ne boit jamais le moindre verre et les filles sont moches et farouches...
C'est la raison pour laquelle le rapatrié de base hésite quand on lui demande d'aller faire un salon et dire à des gars qu'il ne connait pas combien c'était chouette et qu'ils pourront revivre la même expérience en repartant sans lui... Sauf que, tout comme l'indien, le monde de l'international est un fin renard et vous sort des trucs comme:

"Tiens Jean-Mi, pour compenser la déprime qui suivra la remontée des souvenirs et pour compenser les sept heures que tu auras passé à dire "Oui c'est bien. Faut vraiment que tu partes..." et à voler des T-shirts et des stylos je vais te donner 100 euros."

Oui je sais vous allez dire que je suis faible mais bon... voilà.... j'ai cédé. Ahlala sacré monde international... Je me suis encore fait eu...

Mywalkening2005 by rorschach

rorschach needed at 8:35 PM

7.1.05

La guillotine en partiel? C'est quand avez le droit à vos notes et que vous savez que s'il y a une question de cours vous allez vous retrouver dans un monde merdique. La stupidité? C'est d'un instant avoir cru qu'on pourrait sauver sa peau à force de travail acharné. Le dépit? C'est de se raccrocher au fait que même les génies se sont fait allumer. Le repos du guerrier? C'est quand on bénit son lit parce que, depuis deux semaines, c'est la seule personne qui ne vous demande pas de réfléchir.

La théorie des nombres et les sujets de Phillipe Michel c'est comme les yaourts à la cerise. Quel que soit le temps qu'on attend, quel que soit le nombre d'essais que l'on fasse... c'est toujours aussi difficile à avaler...

Mywalkening2005 by rorschach

rorschach needed at 9:37 PM

5.1.05

Après des centaines de milliards d'années, il se considérait subitement comme Ames. Non pas la combinaison de longueurs d'ondes qui, dans tout l'univers, était maintenant l'équivalent d'Ames, mais le son lui-même. Un vague souvenir lui revenait des ondes sonores qu'il n'entendait pas et ne pouvait plus entendre.
Le nouveau projet aiguisait ses souvenirs de choses vieilles d'ères innombrables. Il aplatit le tourbillon d'énergie qui composait la totalité de son individualité, et ses lignes de force s'étendirent au-delà des étoiles.
Le signal de Brock répondit.
Sûrement pensa Ames, il pouvait le dire à Brock. Il pouvait bien le dire à quelqu'un, sûrement.
Le schéma d'énergie mouvant de Brock entra en communication.
- Tu ne viens pas, Ames?
- Si, naturellement!
- Tu participeras à la compétition?
Les lignes de forces d'Ames palpitèrent de manière désordonnée.
- Oui! Très certainement! J'ai pensé à une forme d'Art toute nouvelle. Quelque chose de vraiment inhabituel.
- Quel gaspillage d'efforts! Comment peux-tu penser qu'une nouvelle variante puisse être imaginée après deux cents milliards d'années? Il ne peux rien se produire de nouveau.
Pendant un moment, Brock se déplaça, déphasé et asynchrone, et Ames dut se dépêcher pour adapter ses lignes de force. Ce faisant, il capta le cours de pensées-autres, le spectacle des galaxies poudreuses sur le velours du néant, et les lignes de force palpitant en multitudes d'énergies-vie entre les galaxies.
- Je t'en prie, absorbe mes pensées Brock. Ne te ferme pas. J'ai songé à manipuler la Matière. Imagina ça! Une symphonie de Matière. Pourquoi se soucier de l'énergie? Bien sûr qu'il n'y a rien de nouveau dans l'énergie. Comment serait-ce possible? Est-ce que ça ne prouve pas que nous devons traiter avec la Matière?
- La Matière!
Ames interpréta les vibrations d'énergie de Brock: du dégoût.
- Pourquoi pas? Insista-t-il. Nous étions nous mêmes de la Matière autrefois, il y a... oh... il y a un trillion d'années! Pourquoi ne pas construire des objets au moyen de la Matière, ou des formes abstraites ou... écoute Brock! Pourquoi ne pas fabriquer une imitation de nous-mêmes en Matière? Nous mêmes comme nous étions dans les temps?
- Je ne me souviens pas comment c'était, répondit Brock. Personne ne s'en souvient.
- Moi si, affirma énergiquement Ames. J'ai passé tout mon temps à y réfléchir, et je commence à m'en souvenir. Laisse moi te montrer, Brock. Dis moi si j'ai raison. Dis le moi!
- Non. C'est stupide. C'est... répugnant.
- Laisse moi essayer, Brock. Nous sommes amis, nous avons palpité d'énergie ensemble depuis le début, depuis que nous sommes devenus ce que nous sommes. Je t'en prie Brock!
- Bon, mais vite alors.
Ames n'avait pas ressenti un tel frémissement dans ses lignes de forces depuis... combien de temps? S'il essayait maintenant pour Brock, et si ça marchait, il oserait manipuler la matière devant l'assemblée des êtres d'énergie qui attendaient si tristement du nouveau depuis des ères.
La Matière était rare, là, entre les galaxies, mais Ames la rassembla, la gratta et la malaxa durant des années-lumières-cubes, en choisissant les atomes, il obtint une consistance de glaise et façonna la matière en une forme ovoïde qui s'étala au dessous.
- Tu ne te souviens pas Brock? Demanda-t-il doucement. Est-ce que ce n'était pas quelque chose comme ça?
Le vortex de Brock trembla en synchronisation.
- Ne me force pas à me rappeler. Je ne me souviens pas.
- C'était la tête. On l'appelait tête. Je me le rappelle nettement. Je veux le prononcer. Avec le son, je veux dire.
Il attendit, puis il demanda:
- Regarde, est ce que tu te souviens de ça?
Sur la face supérieure de l'ovoïde apparut TÊTE.
- Qu'est-ce que c'est que ça? Demanda Brock.
- C'est le mot qui dit "tête". Les symboles qui représentaient le son du mot. Dis moi que tu te souviens, Brock!
- Il y avait quelque chose, hasarda Brock, en hésitant. Quelque chose dans le milieu.
Une bosse verticale se forma.
- Oui dit Ames. Le nez, c'est ça! Et voila les yeux, de chaque côté!
Le mot NEZ apparut, et puis OEIL GAUCHE, OEIL DROIT.
Ames considéra ce qu'il avait formé, ses lignes de force palpitant doucement. Etait-il sûr d'aimer cela?
- Bouche, dit-il en petits frémissements, et menton, et pomme d'Adam, et clavicule. Les mots me reviennent!
Ils apparaissaient sur la forme.
- Depuis des centaines de milliards d'années, je n'ai pas pensé à eux, dit Brock. Pourquoi est ce que tu me les as rappelés? Pourquoi?
Ames était provisoirement perdu dans ses pensées.
- Autre chose. Des organes pour entendre, quelque chose pour les ondes sonores. Des oreilles! Où est ce qu'elles vont? Je ne me rappelle pas où il faut les mettre!
Brock s'écria:
- Laisse ça tranquille! Les oreilles et le reste! Ne te souviens pas!
- Pourquoi? Qu'y a t-il de mal à se souvenir demanda Ames perplexe.
- Parce que l'extérieur n'était pas rude et froid comme ca, mais lisse et tiède. Parce que les yeux étaient tendres et vivants, et les lèvres de la bouche tremblaient, et elles étaient douces sous les miennes.
Les lignes de force de Brock s'agitaient, s'agitaient en vacillant.
- Pardon, dit Ames. Pardon!
- Tu me rappelles que j'étais une femme, et je connaissais l'amour, je savais que les yeux ne servent pas qu'à voir, et aujourd'hui je n'en ai pas.
Avec violence, il ajouta de la matière à la tête grossièrement façonnée et déclara:
- Qu'ils le fassent!
Et il pivota et s'enfuit.
Et Ames vit et se souvint à son tour qu'il avait été un homme. La force de son tourbillon fendit le tête en deux, et il repartit à travers les galaxies, sur la piste d'énergie de Brock, pour retourner vers l'éternelle condamnation de la vie.
Et les yeux de la tête de Matière brisée brillaient toujours de l'humidité que Brock y avait mise pour figurer les larmes. La tête de Matière fit ce que les êtres-Energie ne pouvaient plus faire : Elle pleura pour toute l'humanité, sur la fragile beauté des corps auxquels ils avaient renoncé, il y avait un trillion d'années.

Isaac Asimov

Mywalkening2005 by rorschach

rorschach needed at 11:54 PM

4.1.05

La fausse bonne conscience en matière de mp3 c'est ça:

"Moi je télécharge pour écouter l'album. C'est comme à la fnac en fait. Et après je l'achète si ça me plaît. Parfois ça prend quelques temps parce que j'ai pas d'argent mais au bout du compte je l'achèterai un jour ou l'autre..."

Et tu le fais, c'est louable. Je vais pas la ramener sur le fait que ton cd tu l'écoutes autant de fois que tu veux sur ton canapé plutôt que debout dans un centre commercial mais je vais quand même parler du reste....

Dans six mois, quand tu achéteras le cd de ce petit groupe que tu aimais tant (et que tu as continué à écouter tout ce temps), peut être bien qu'il aura disparu faute de ventes à cause des gars comme toi. A moins que ce ne soit tout leur label, entraînant par là même tout un groupe d'artistes que tu trouvais prometteurs. Et c'est pas ton achat tardif qui va changer la situation...
"Bof, c'est pas eux que j'ai en mp3, c'est des grosses stars." Ok. Petite mise en situation: Dans dix ans, peut être qu'un jour ton patron viendra te dire "C'est du bon travail vraiment. Vous êtes un de nos meilleurs éléments. Seulement voila, je suis un peu à sec en ce moment. Ca vous gêne si j'utilise votre logiciel mais que je vous paie quand je peux? Mettons dans six mois..." Je crois que ce jour là, tu seras le premier à gueuler et que je serai le premier à te comprendre. Et quoi que t'en dises, c'est exactement la même situation.

Tout ça pour te dire que faut choisir: Soit on assume entièrement ses convictions, soit on me fait pas chier parce que je mate des divX!

Mywalkening2005 by rorschach

rorschach needed at 10:21 PM

"Laissez les dire que j'étais du temps d'Hector, le dresseur de chevaux. Laissez les dire que j'ai marché aux côtés d'Achille...."

Les grecs c'est comme le Crédit agricole: l'imagination dans le bon sens. Des écuries du roi Augias au cerbère à enchaîner, personne aujourd'hui n'est capable de citer les douze travaux d'Hercule. Et pourtant.... Que l'on prononce le simple mot "mythologie" et un torent d'images déferle à nos esprits: Un marin tuant un cyclope et s'enchaînant à un mât pour pouvoir entendre le chant des sirènes, une femme aux cheveux de serpents et dont le regard vous change en statue de sel, Icare se brulant les ailes ou Orphée perdant sa bien aimée car incapable de remonter des enfers sans se retourner et goûter une fois encore à la beauté de son visage. Des histoires que nous connaissons tous sans savoir comment. Des vengeances terribles et cruelles....
Le phénomène n'est pas isolé. Que je cite Arsène Lupin, Sherlock Holmes, Robin des Bois, Ivanohé, Peter Pan, les contes de Grimm ou même Star Wars... Un jour, quelque part, une histoire frappe si vivement les esprits et les coeurs des hommes qu'elle finit par appartenir à l'inconscient collectif. C'est la marque du génie. Et, accessoirement, la raison pour laquelle je rigole quand les filles essaient de vous parler de chef d'oeuvre cinématographique en vous citant (toujours et toujours dans le même ordre):

1)Le mariage de mon meilleur ami
2)Bridget Jones
3)Un film avec Brad Pitt
Une expérience amusante réalisée en Angleterre, consiste à poser un dizaine de filles devant une projection sur grand écran de "Love Actually" à regarder le film puis à savourer le spectacle de fin (qui est dans la salle pas sur l'écran)...

Les sensations fortes sont à l'affiche de nos jours et pourtant (surtout au cinéma) tous nos héros, tous leurs exploits, ont un amer goût de périssable, laissent la sensation qu'ils seront vite oubliés. Peut être leur manque t'il de toucher plus à l'humain, d'être plus crédibles sur le fond et les aspirations. J'aimerais voir un James Bond commencant de la manière suivante:

"Salut 008
-Salut 006. Tu reviens d'où?
-Pakistan. J'ai escorté une physicienne atomique et toi?
-Kosovo. Protection de la fille d'un diplomate.
-...
-Elle était comment la tienne?
-Petite, grosse et avec une verrue. Et toi?
-Acnéique et mineure. M'en parle pas. Ecoute... j'en ai marre que ce salaud nous taxe tous les bons coups. Moi aussi je veux baiser des femmes fatales et qu'on adapte ma vie au cinéma.
-Ouais t'as raison. Organisons un plan. pour le tuer
-RAh!rahrahaha! (rire démoniaque) "

C'est pas moins crédible qu'un savant fou qui prend le controle d'un satellite-tueur et au moins on peut comprendre leur motivations. Ou alors:

"Petit, ta mission c'est d'aller mettre un poing sur la gueule de ce type trois fois par jour.
-Mais patron! ce type c'est Hulk! Il va se transformer et devenir tout vert.
-Ecoute. On a un excédent de stock à écouler. Alors où tu te démerdes pour que ce gars ait besoin d'acheter nos chemises invendues ou tu pointes à l'Anpe ok?"

Bref, donnez nous du Spiderman2, dessinez nous des gentlemen extraordinaires, écrivez nous des étoiles mortes.... Encore et encore. On ne veut pas grand chose nous: Juste râler parce qu'une histoire se termine et rêver un peu le soir au coin du feu...

Mywalkening2005 by rorschach

rorschach needed at 1:09 AM