Journée sociable s'il en est. A peine levé et sans prendre le temps de déjeuner, je me précipite en ville à la rencontre de Val que je louperai d'ailleurs faute d'arriver à temps. J'apprends sur le trajet que le Larousse fête sa 100 éme édition (Cent ans que la fille de la couverture souffle sur ses pissenlits et elle n'a toujours pas d'aérophagie... incroyable!) et que si vous avez besoin de solitude le 14 Décembre, c'est au zénith qu'il faudra être, concert de Jennifer oblige.

Rien de transcendant à la bibliothèque si ce n'est une étrange reliure intitulée "la décheance des spermatozoïdes". Une série de strips dépressifs qu'il me faudra examiner de plus près. Extrait:

" Les publicitaires se battent pour vous vendre du rêve. Mais les gens qui cauchemardent ne veulent pas rêver. Ce qu'ils veulent c'est qu'on les réveille "

Après ce sera shopping avec Ben et Julie dont la relation est sans doute le sujet dont nous discutons le plus à l'heure actuelle dans la bande et passage à Nature et Découvertes (y a rien de nouveaux et la vendeuse "tout sourire" a disparu). Julie s'en allant, Julien nous rejoindra prouvant encore une fois que si rien ne se perd, tout se conserve. Un milk-shake pris à trois me permettra de revoir Frédéric Soulier qui, comme toujours débarque tous les quatre ans dans ma vie aux moments les plus impromptus (le week-end intersup c'était énorme) et de taper un brin de discuss avc lui. Je l'ai trouvé changé physiquement après ses tribulations lyonnaises et nantaises mais remarquablement égal à lui même sinon; c'est à dire réglant des choses à l'arrache.

Passage rapide au Virgin pour acheter deux "Galaxies"- 10 euros pièce, ça m'a fait mal- rentrage à la maison puis départ pour le Diago où m'attendent Clém et GuiGui. Contrairement à ce que j'avais compris, ce sera pas "Exils" mais "le temps ds gitans", un film de Kusturica vieux de quinze ans. En deux mots: Excellement excellent! Un régal.

Au repas, Guigui chambre Clem et Clem chambre GuiGui. Pas la même conception du boulot, pas la même conception du futur, mais tellement mignons quand ils sont ensemble. On finira la soirée peinard devant la chambre à Fab à raconter nos humiliations en fumant le Narguilé (hop! orthographe phonétique) et des beedys (idem) ramenés d'Inde. Et voilà pas que je me fais inviter au Puy pour le week-end à une espèce de festial campagnard alcolique. Ca a l'air "hudge" et je suis bien tenté moi, ne serait ce que pour voir enfin la bande à Guillaume, sauf que le petit chat débarque lundi à 14h30 en maillot de bain, que je suis censé aider ma mère à trimballer un Brésilien qui se pointe ce week-end et que le monde entier veut que je n'y aille pas. Mais à coeur vaillant rien d'impoossible.

( Bon là faut je change l'ultime photo de mon post précedent parce que Flo sur Msn me dit que je fais une fixation sur Nina. Après courte introspection je dirais que non, que je suis juste content qu'elle vienne me voir et que comme tout le monde la trouve mignonne j'ai trouvé tout à fait normal de l'utiliser comme élément de déco. En fait je crois que la vraie raison c'est que Flo aimerait bien qu'il y ait son ex à la place pour montrer qu'il peut emballer. Ben voilà Flo, tu l'as ta finlandaise. Et même pas besoin de changer le texte, ça marche aussi pour elle :

"... Et vu que si je l'apprécie, vous ne pouvez que l'aimer, je vous donne un bout d'Elisa...

C'est bon? Je peux continuer? Merci)

Sinon je constate déjà que mon blog me fait réagir différement dans la rue. Exemple quand je croise une jeune mère poussant un landau, je ne me dis plus "Tiens, une jeune mère poussant un landau" mais comme je cherche un truc à raconter pour le soir je me demande plutôt pourquoi les jeunes mères avec poussettes sont elles systématiquement accompagnées d'une jeune femme qui a tout du protoype "meilleure amie"? Est ce une camarade frustée de ne pas avoir d'enfant qui, en attendant, vit un maternité par procuration? Ou sont ce les mères qui, par nature, croient que leur enfant est un génie et ne peut devenir autre chose que pianiste ou prix Nobel de médecine, qui éprouvent un beoin irrésistible d'étaler encore et toujours la perfection de leur progéniture? Plus réaliste, je dirai que sortir le bébé doit surtout être une bonne excuse pour aller discuter avec sa cop's loin d'un mari pantouflard, alcolique et devenu encombrant depuis qu'il a accompli sa tâche de procréateur et couche avec sa secrétaire.
XXI émé siècle quand tu nous tiens...

Mywalkening2004 by rorschach

rorschach needed at 11:59 PM

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30.8.04

LE VIDE, LE PETIT CHAT ET LES PROFONDEURS

Depuis que j'ai lancé ce blog, ma vie a changé. La preuve, il est put... de trois heures du mat et je ne suis toujours pas couché!

Encore une journée d'une vaccuité presque totale. Lever à 15 heures et cocooning intensif. Deux choses viendront à mon secours. Pierre d'abord, avec qui je vais dîner et qui m'invite chez lui, le dernier "Donjon" ensuite. Un "Dans les profondeurs" qui ne déshonore pas la série malgré, chez Sfar et Trondheim, un goût de plus plus prononcé pour les meurtres, viols, tueries et autres carnages sanguinolants.

La découverte du Jackson et d' "Agents secrets" ne sont pas de celles qui changent une vie. Ce qui vous soulage d'un poids cependant, c'est les bourses Erasmus qui tombent et qui adjointes à un virement éronné de votre père, montent votre compte en banque à 849 euros.
Ce qui fait définitivement oublier les plans melons de JB et redonne le sourire surtout, c'est les mails de Nina et sa visite surprise et prochaine qui me prend presque de court. Il va falloir négocier avec le Réunnionais pour le Mac Do - parce qu'entre Ronald et mon petit chat, moi c'est tout vu-, se préparer et préparer des sujets de conversations, avertir ma mère un peu à cran d'un squattage imminent et comble de l'horreur...

Mais qu'est ce que je vais bien pouvoir mettre?

Bref, ce n'est pas sans curiosité que j'attends le retour de Miss D-floor dans ma vie.

Quoiqu'il en soit, je sens que ça va être festif et avec Flo au programme, qui n'est jamais le dernier à lever le coude avec moi, tout peut/doit/va arriver.

Sinon comme toujours le monde va mal. Les talibans cassent les couilles, Alou Alkhanov a été élu (hum!) en Tchétchénie et les journalistes français ne sont toujours pas libéres. Qui sont ils pour mériter tant d'efforts? Pourquoi sont ils allés faire les malins en Irak? C'est des questions que j'ai été tenté de poser à une époque. Je crois que l'éditorial du monde
y répond parfaitement:

"Profession à risque, risque assumé : parce que la presse libre est le poste le plus avancé de la défense de l'idéal démocratique. Où que ce soit, quiconque cherche à établir un régime autoritaire commence toujours par vouloir museler la presse. Plus encore lorsqu'il s'agit de groupes ou de mouvements qui, au nom d'un islam intégriste, mènent une guerre idéologique contre la démocratie, comme le rappelait dans nos colonnes le directeur de La Repubblica, Ezio Mauro.
[...]
Cette guerre que mène le terrorisme se réclamant de l'islam concerne, nous le savons depuis le premier jour, toutes les démocraties. Personne n'est à l'abri, aucune diplomatie ne peut prétendre constituer une quelconque ligne Maginot qui nous protégerait mieux que nos voisins espagnols ou italiens de la volonté de mort qui est à l'oeuvre depuis les attaques du 11 septembre 2001. On touche là aux limites de l'antiaméricanisme qui semble trop souvent tenir lieu de politique étrangère française. Même si la mobilisation ici de Yasser Arafat, là des plus hautes autorités sunnites, nous différencie fortement de la diplomatie italienne à laquelle elle a cruellement manqué..."

Bien? Il est presque temps d'aller me coucher. Mais pas sans finir sur une note gaie. Et vu que si je l'apprécie, vous ne pouvez que l'aimer, je vous redonne un bout du petit chat...

Mywalkening2004 by rorschach

rorschach needed at 11:30 PM

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29.8.04

JE BLOGGE, TU BLOGGES,
IL BLOGGE, NOUS BEUGLONS...


Bon ben ça y est! Moi aussi j'en ai un! Arrétez de faire les beaux! Marre de tous ces gens qui étalent leurs vices sur le net dans le seul but de prouver qu'ils ont une vie plus intéressante que la mienne. Alors voilà! J'ai décidé que "Pourquoi pas moi d'abord?".
Après une nuit blanche (si, si) de travail acharné - bien qu'inefficace- je vous présente donc la version provisoire (ca manque de couleurs et de pleins de trucs) de mon blog.

Qu'est ce qui me pousse à retenter ce genre d'expérience trois ans après l'échec annoncé de l'Amalgame? Je crois que toutes les raisons tiennent du pur égoïsme, allant de la simple hygiène mentale au fait qu' à force de galérer le soir pour trouver des trucs à raconter, ca me fera peut être un peu plus bouger pendant mes journées. Parce que bon, depuis l'Angleterre... ( C'est plus dur que je pensais de redémarrer.)

Faute de mieux, bien qu'à mon grand contentement, c'est la photo d'une amie chère à mon coeur qui orne la seconde colonne de cette page. Saurez vous la reconnaître?

Qand à ceux qui me connaissent, ils seront par la force des choses amenés à intervenir de près ou de loin dans ces pages. Par avance, je m'excuse de toutes les méchancetés que je pourrais proférer ainsi que des détails sordides que je dévoilerai sur vos personalités troubles. C'est le prix à payer pour me fréquenter.

L'homme de la semaine, c'est ça:

Pierre Trussart qui après votre nuit blanche de galère vous sort des phrases comme:" Il te faut un flux xml sur ton site bordel de merde" mais qui a quand même une certaine utilité. Car non content d'avoir pleinement respecté le code d'honneur de l'amitié au cours de notre féria à Béziers, c'est aussi à cet homme que vous devez d'avoir des accents (aigus, graves, circonflexes et teutons ) et des images sur cette page. Bref je me suis promis de ne plus jamais me foutre de la geule d'un ingénieur Cap Gemini.

Le post précédent? Ne sachant pas comment introduire ce blog, je me suis permis de citer un long extrait de "Terminus les étoiles", l'extraordinaire épopée de Gulliver Foyle et un roman devenu culte dans ce beau milieu de la science fiction.

"Gully Foyle is my name
And Terra is my nation.
Deep space is my dwelling place,
The stars my destination. "

Tiger Tiger!

Mywalkening2004 by rorschach

rorschach needed at 5:58 PM

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28.8.04

THE STARS MY DESTINATION

His senses uncrossed in the ivory-and-gold star chamber of Castle Presteign. Sight became sight and he saw the high mirrors and stained glass windows, the gold tooled library with android librarian on library ladder. Sound became sound and he heard the android secretary tapping the manual bead-recorder at the Louis Quinze desk. Taste became taste as he sipped the cognac that the robot bartender handed him. He knew he was at bay, faced with the decision of his life. He ignored his enemies and examined the perpetual beam carved in the robot face of the bartender, the classic Irish grin.
"Thank you," Foyle said.
"My pleasure, sir," the robot replied and awaited its next cue.
"Nice day," Foyle remarked.
"Always a lovely day somewhere, sir," the robot beamed.
"Awful day," Foyle said.
"Always a lovely day somewhere, sir," the robot responded.
"Day," Foyle said.
"Always a lovely day somewhere, sir," the robot said.
Foyle turned to the others.
"That's me," he said, motioning to the robot. "That's all of us. We prattle about free will, but we're nothing but response ... mechanical reaction in prescribed grooves. So ... here I am, here I am, waiting to respond. Press the buttons and I'll jump. He aped the canned voice of the robot. "My pleasure to serve, sir." Suddenly his tone lashed them. "What do you want?"
[...]
He listened to the outcries and watched the confusion for a moment, bitter and constrained. "Life is so simple," he said. "This decision is so simple, isn't it? Am I to respect Presteign's property rights? The welfare of the planets? Jisbella's ideals? Dagenham's realism? Robin's conscience? Press the button and watch the robot jump. But I'm not a robot. I'm a freak of the universe ... a thinking animal ... and I'm trying to see my way clear through this morass. Am I to turn PyrE over to the world and let it destroy itself? Am I to teach the world how to space-jaunte and let us spread our freak show from galaxy to galaxy through all the universe? What's the answer?"
The bartender robot hurled its mixing glass across the room with a resounding crash. In the amazed silence that followed, Dagenham grunted:
"Damn! My radiation's disrupted your dolls again, Presteign."
"The answer is yes," the robot said, quite distinctly.
"What?" Foyle asked, taken aback.
"The answer to your question is yes."
"Thank you," Foyle said.
"My pleasure, sir," the robot responded.
"A man is a member of society first, and an individual second. You must go along with society, whether it chooses destruction or not."
"Completely haywire," Dagenham said impatiently. "Switch it off, Presteign."
"Wait," Foyle commanded. He looked at the beaming grin engraved in the steel robot face.
"But society can be so stupid. So confused. You've witnessed this conference."
"Yes sir, but you must teach, not dictate. You must teach society."
"To space-jaunte? Why? Why reach out to the stars and galaxies? What for?"
"Because you're alive, sir. You might as well ask: Why is life? Don't ask about it. Live it."
"Quite mad," Dagenham muttered.
"But fascinating," Y'ang-Yeovil murmured.
"There's got to be more to life than just living," Foyle said to the robot.
"Then find it for yourself, sir. Don't ask the world to stop moving because you have doubts." "Why can't we all move forward together?"
"Because you're all different. You're not lemmings. Some must lead, and hope that the rest will follow."
"Who leads?"
"The men who must ... driven men, compelled men."
"Freak men."
"You're all freaks, sir. But you always have been freaks. Life is a freak. That's its hope and glory."
"Thank you very much."
"My pleasure, sir."
"You've saved the day."
"Always a lovely day somewhere, sir," the robot beamed. Then it fizzed, jangled, and collapsed. .

rorschach needed at 10:07 AM

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1.8.04

ARCHIVES:

éphéméries

http://www.lemonde.fr/web/recherche_articleweb/1,13-0,36-376734,0.html

La révolution des crabes
- The peril of Doc Ock

- Spite your face
- The magic of Pixar
- After life seasons
- Loadez ça voir

- fsens

- Votergasm

- Tout apprendre?

- Surprise

- The weak link

entrevisions

Septembre 2004 à l'Hermstock

- Si je comprends bien, tu es le genre de personne a préférer rompre dans la douleur plutôt que rester bons amis et à préférer un bon petit pogrom plutôt qu'une armistice.

- ..."

Farniente by Lewis Trondheim and Fabrice Parme

"Chez les juifs, on ne dit le nom de Dieu que pendant les vraies prières. Quand on apprend les prières on ne dit pas "adonaï", on dit juste "adochem" pour ne pas dire le nom sacré vraiment. Même "Notre Dieu", "EloHénou"
on ne le dit pas vraiment; on dit "EloKénou" comme si hors de la prière nous avions autant d'eau dans la bouche que Pharaon se noyant dans la mer Rouge.
Quand on écrit le nom de Dieu il faut être certain que le papier
où c'est écrit ne sera jamais jeté. Tout papier où figure le nom de Dieu est comme un être vivant.
Quand les livres de prières sont vieux et inutilisables, on les porte en tere au cimetière comme s'ils étaient de vieux sages. Celui qui brûle un
livre ou la Torah sera jugé comme le pire des meurtriers.
Rien ne peut excuser sa faute, ni la passion ni l'ignorance."

Le Chat in
Le chat du rabbin by Joann Sfar

Comment lui expliquer qu'à son âge la vie était longue, très longue, même s'il devait mourir demain? Que si, par extraordinaire, il s'en rendait brusquement compte, il ne supporterait pas l'idée d'un si lent parcours composé d'instants infinis? La passion rétrécit la vie parce qu'elle la dévore. Elle brouille les heures et les jours, elle emplit nos rêves et nos veilles, elle efface la réalité paisible, le saint mûrissement des êtres et des choses. Mais si, épuisée, la passion le céde à l'amour ou peut-être simplement à la tendresse, la temps change de mesure et le sable fin tombe grain à grain de nos mains ouvertes.

in Les poneys sauvages

"Voici le budget au strict minimum dont j'ai besoin pour réaliser ce projet.
-Que pouvez vous faire avec la moitié de cette somme
- échouer
- Quand pouvez vous commencer?
- Je viens de le faire

in Dilbert by Scott Adams

"La guerre n'est pas un art noble. La guerre n'est pas une diciplines esthétique non plus... La guerre c'est l'art de régler un conflit sans prendre en compte les aspirations de l'adversaire. Mon enseignement ne consiste pas seulement à vous apprendre à vous battre. Je dois faire de vous des chefs de meute."

Le maître

"Donne moi ce berbouche... Tu ne pourras rien apprendre si d'autres agissent à ta place...
- Bin si... J'apprends que d'autres peuvent agir à ma place."

Herbert
in Le roi de la bagarre
by Joan Sfar and Lewis Trondheim.

in Les poneys sauvages

"Voici le budget au strict minimum dont j'ai besoin pour réaliser ce projet.
-Que pouvez vous faire avec la moitié de cette somme?
- échouer
- Quand pouvez vous commencer?
- Je viens de le faire"

in Dilbert by Scott Adams

"- Il a trente-deux ans
-Pourquoi est ce que vous, les filles, vous vous interessez toujors à des gars qui auront des problèmes d'érection dans dix ans?"

"- Mon responsable de stage, je suis sûr qu'il est homo.
- T'es dans le merde. Ca veut dire qu'il va te juger sur tes compétences..."

Mais si je les aime

rorschach needed at 7:14 PM